- dolence
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⇒DOLENCE, subst. fém.Rare et littér. État de celui qui est dolent, expression plaintive de la douleur ou de l'inquiétude. Il demeura surpris par la dolence émue de son regard. Il y vit une sorte de gratitude et d'effarement (HUYSMANS, Là-bas, t. 2, 1891, p. 50) :• Est-ce Malatesta qui se plaint avec une telle dolence? Vous tarissez la justice que l'on voudrait vous rendre, en la réclamant sur ce ton indigne de vous.MONTHERLANT, Malatesta, 1946, II, 5, p. 477.Rem. Attesté ds GUÉRIN 1892 et Lar. encyclop.-Lar. Lang. fr.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. Av. 1589 dolance (J. A. DE BAÏF, Poemes, L. VIII, II, 390 ds HUG.); 1891 dolence (HUYSMANS, Là-bas, t. 2, p. 50). Dér. sav. du rad. du lat. class. dolens, -entis, v. dolent; suff. -ence (-ance). Fréq. abs. littér. :2.dolence [dɔlɑ̃s] n. f.ÉTYM. 1891; dolance, déb. XVIe; du lat. dolens, entis. → Dolent.❖♦ Archaïsme littér. État (expression, comportement) d'une personne dolente.0 Ainsi, il me resta à me cadenasser dans mes rêveries, à flotter au gré de ma dolence, à m'abriter dans ma chambre comme la souris derrière une plinthe et d'y être oublié (…)Georges Borgeaud, le Voyage à l'étranger, p. 313.
Encyclopédie Universelle. 2012.
